CONFERENCIA ONLINE
12 de abril, 2022
12 de abril, 10:00 hrs (Chile) / 16:00 hrs (Francia)
Conferencia en francés con subtítulos en español
Debate con traducción simultánea
Vía Zoom previa inscripción:
La crisis de la democracia representativa a escala mundial –marcada por el auge de los gobiernos autoritarios y la inercia en la gestión de la crisis climática– ha renovado el interés por las formas de asambleas ciudadanas populares. Numerosos trabajos antropológicos e históricos han demostrado que la historia de la humanidad no se limita a la elección entre dictadura y democracia representativa, sino que abunda en prácticas democráticas populares, ya sea en contextos estables o revolucionarios, como el de París en 1871.
Algunos autores, especialmente el pensador estadounidense Murray Bookchin, han propuesto teorizar el comunalismo como una forma alternativa de gobierno moderno de las sociedades, rompiendo con la democracia representativa y el Estado-nación. ¿Cómo se puede definir con precisión el comunalismo? ¿Cuáles son sus formas y escalas de organización precisas? ¿Cuáles son los ejemplos más relevantes? ¿Qué soluciones podría aportar a las crisis sociales, políticas y climáticas? Esta temática es la que tratará Pierre Sauvêtre en su intervención. Tras la conferencia se realizará un debate dirigido por Rodrigo Karmy, profesor de la Universidad de Chile.
Pierre Sauvêtre ha trabajado sobre la historia de las mutaciones del Estado, en particular las crisis y las transformaciones de los modos de gobierno. También se interesó por la obra de Michel Foucault, tomando el concepto de experiencia como hilo conductor, y viendo cómo la arqueología del conocimiento, la genealogía del poder y del sujeto, y el análisis histórico de las posibilidades se articulan en el conjunto teórico coherente de una ontología histórica de nosotros mismos. Ha realizado esta historia de la gubernamentalidad analizando cómo los modos de gobierno producen mutaciones de nuestro ser histórico y cómo los movimientos sociales transmiten una transformación de la experiencia posible. Su investigación actual se centra en las movilizaciones en torno a los bienes comunes, o lo común como acontecimiento transformador de nuestro ser histórico. Es sociólogo, miembro del laboratorio Sophiapol de la Universidad Paris-Nanterre y anima el Groupe d’études du néolibéralisme et des alternatives (GENA). Entre otras obras, ha publicado: Le municipalisme des communs contre la gouvernance urbaine collaborative (Érès, 2020); y con Haud Guéguen, Pierre Dardot y Christian Laval, Le choix de la guerre civil: Une autre historia du néolibéralisme (Lux, 2021), y con Christian Laval y Ferhat Taylan, L’alternative du commun (Hermann, 2019).
Rodrigo Karmy. Doctor en filosofía por la Universidad de Chile. Profesor e investigador del Centro de Estudios Árabes y del Departamento de Filosofía de la Facultad de Filosofía y Humanidades de la Universidad de Chile. En su trabajo se entrelazan el pensamiento contemporáneo con el pensamiento medieval greco-árabe, centrándose en la cuestión de la imaginación. Entre sus últimos libros destacan: Política de la excarnación. Para una genealogía conceptual de la biopolítica (UNIPE, Editorial Universitaria, 2014) publicó, El porvenir se hereda: fragmentos de un Chile sublevado (Sangría, 2019) e Intifada: Una topología de la imaginación popular (Metales Pesados, 2020). Junto a Luna Follegati editó Estudios en gubernamentalidad: Ensayos sobre poder, vida y neoliberalismo (Comunas, 2018).
À l’occasion des 150 ans de la Commune de Paris, l’Institut français du Chili et l’Initiative Franco Chilienne de Hautes Études de l’Université du Chili proposent «La Commune a 150 ans : héritage français, réception latinoaméricaine», un cycle de conférences abordant différents angles de cet épisode de l’Histoire de France qui a inspiré au-delà des simples frontières de l’Hexagone.
Plus connue pour la violence que l’insurrection communarde a suscitée, la Commune de Paris n’en reste pas moins une expérience politique avant-gardiste concernant les mesures économiques et sociales prises par les communards et la manière d’exercer le pouvoir. Elle peut être considérée comme la première forme de gouvernement autonome et de démocratie directe en France.
QUATRIÈME CONFÉRÉNCE: LA INTERNACIONALISATION DE LA COMMUNE DE PARIS
25 mars, 10:00 hrs (Chili) /14:00 hrs (France)
Conférence en français sous-titrés en espagnol.
Débat avec traduction simultanée
Via Zoom inscription ici
La crise de la démocratie représentative à l’échelle mondiale – marquée par la montée de gouvernements autoritaires et l’inertie dans la gestion de la crise climatique – a renouvelé l’intérêt pour les formes d’assemblées populaires citoyennes. De nombreux travaux anthropologiques et historiques ont montré que l’histoire de l’humanité était loin de se limiter au choix entre la dictature et la démocratie représentative, mais regorgeaient de pratiques démocratiques populaires, que ce soit dans des contextes stables ou des contextes révolutionnaires comme celui de Paris en 1871.
Certains auteurs, notamment le penseur américain Murray Bookchin, ont proposé de théoriser le communalisme comme une forme alternative de gouvernement moderne des sociétés, en rupture avec la démocratie représentative et l’État-nation. Comment définir précisément le communalisme? Quelles sont ces formes précises et ses échelles d’organisation ? Quels en sont les exemples les plus pertinents ? Quelles solutions permettrait-il d’apporter aux crises sociales, politiques et climatiques ? Sur ces problématiques porteras l’intervention de Pierre Sauvêtre. Suite à la conférence il y aura un débat dirigé par Rodrigo Karmy, professeur de l’Université du Chili.
Pierre Sauvêtre a travaillé sur l’histoire des mutations de l’État, en particulier les crises et les transformations des modes de gouvernement. Il s’est intéressé par ailleurs à l’œuvre de Michel Foucault, en prenant pour fil conducteur le concept d’expérience, et en voyant comment s’articulent dans l’ensemble théorique cohérent d’une ontologie historique de nous-mêmes, l’archéologie du savoir, la généalogie du pouvoir et du sujet et l’analyse historique des possibles. Il a mené cette histoire de la gouvernementalité en analysant comment les modes de gouvernement produisaient des mutations de notre être historique et comment les mouvements sociaux véhiculaient une transformation de l’expérience possible. Ses recherches actuelles portent sur les mobilisations autour des communs ou du commun comme événement porteur d’une transformation de notre être historique. Il est sociologue, membre du laboratoire Sophiapol de l’Université Paris-Nanterre et anime le Groupe d’études du néolibéralisme et des alternatives (GENA). Entre autres ouvrages, il a publié Le municipalisme des communs contre la gouvernance urbaine collaborative (Érès, 2020); avec Haud Guéguen, Pierre Dardot et Christian Laval, Le choix de la guerre civil: Une autre historia du néolibéralisme (Lux, 2021), et avec Christian Laval et Ferhat Taylan, L’alternative du commun (Hermann, 2019).
Rodrigo Karmy. Doctorat en philosophie de l’Université du Chili. Professeur et chercheur au Centre d’études arabes et au Département de philosophie de la Faculté de philosophie et des sciences humaines de l’Université du Chili. Son travail mêle la pensée contemporaine à la pensée médiévale gréco-arabe, en se concentrant sur la question de l’imagination, ainsi qu’une enquête sur la dimension théologique de la modernité, une comparaison entre les conceptions du pouvoir dans le christianisme et l’islam et une réflexion sur la philosophie arabo-médiévale (falasifa). Parmi ses livres, citons : Política de la excarnation. Para una genealogía conceptual de la biopolítica (UNIPE, Editorial Universitaria, 2014), El porvenir se hereda : fragmentos de un Chile sublevado (Sangría, 2019) et Intifada : Una topología de la imaginación popular (Metales Pesados, 2020). Avec Luna Follegati, il a édité Estudios en gubernamentalidad : Ensayos sobre poder, vida y neoliberalismo (Comunas, 2018).