CONFERENCIA ONLINE
29 de marzo, 2022
29 de marzo, 10:00 hrs (Chile) /15:00 hrs (Francia)
Conferencia en francés con subtítulos en español
Debate con traducción simultánea
Vía Zoom, previa inscripción: AQUÍ
En esta conferencia, el historiador Quentin Deluermoz mostrará cómo el significado simbólico y político de la Comuna de París no se limitó a la capital parisina. En 1870-1871, se produjeron experiencias similares en Lyon, Marsella, Saint Etienne, Narbona, Martinica e incluso en el imperio colonial francés con una insurrección en Argelia. Si los acontecimientos de marzo, con el izado de la bandera roja en lo alto del ayuntamiento de París, son conocidos en todo el mundo, es también porque la Comuna es un suceso histórico e internacional. Muchos de los comuneros eran extranjeros. Algunos eran miembros de la Asociación Internacional de Trabajadores, otros venían de otros frentes europeos para aportar a la liberación de los pueblos y la instauración de la República Universal. Pronto se les asignaron puestos de responsabilidad. La Comuna constituye así la primera experiencia de una internacional obrera tras la revolución de 1848. El objetivo es también examinar el tratamiento de la Comuna por parte de la prensa internacional y su recepción por parte de la población. La imagen de la Comuna oscila entre la de una revuelta calificada de sanguinaria, a la que hay que temer y de la que hay que distanciarse, y la de la prueba viviente de que otro mundo es posible. Para muchos movimientos de emancipación, la Comuna sigue siendo una experiencia inspiradora que trasciende fronteras y épocas. Tras la conferencia se realizará un debate dirigido por el reconocido historiador Sergio Grez.
Quentin Deluermoz es profesor de historia contemporánea en la Universidad de París y cofundador de la revista Sensibilités : Histoire, critique et sciences sociales. Trabaja sobre la historia social y cultural del orden y el desorden en el siglo XIX a través de dos ejes: las relaciones policía-sociedad en las grandes capitales occidentales y coloniales, por un lado, y el momento comunero de 1871, por otro (experiencia, administración, relación con la violencia). Es autor de Des policiers dans la ville : la construction d’un ordre public à Paris (1854-1914) (Publicaciones de la Sorbona, 2012), y de Commune(s), 1870-1871. Une traversée des mondes au XIXe siècle (Seuil, 2020), Le Crépuscule des révolutions (1848-1871) (Seuil, 2012, reed. 2014). Es coautor con Boris Bove y Nicolas Lyon-Caen de Gouvernement des Parisiens. Paris, ses habitants et l’État, une histoire partagée (Éditions Paris Musées, 2017) y con Pierre Singaravélou de Pour une histoire des possibles. Analyses contrefactuelles et futurs non advenus (Seuil, 2016, reed. “Points Histoire”, 2019).
À l’occasion des 150 ans de la Commune de Paris, l’Institut français du Chili et l’Initiative Franco Chilienne de Hautes Études de l’Université du Chili proposent «La Commune a 150 ans : héritage français, réception latinoaméricaine», un cycle de conférences abordant différents angles de cet épisode de l’Histoire de France qui a inspiré au-delà des simples frontières de l’Hexagone.
Plus connue pour la violence que l’insurrection communarde a suscitée, la Commune de Paris n’en reste pas moins une expérience politique avant-gardiste concernant les mesures économiques et sociales prises par les communards et la manière d’exercer le pouvoir. Elle peut être considérée comme la première forme de gouvernement autonome et de démocratie directe en France.
TROISIÈME CONFÉRÉNCE: LA INTERNACIONALISATION DE LA COMMUNE DE PARIS
29 mars, 10:00 hrs (Chili) /15:00 hrs (France)
Conférence en français sous-titrés en espagnol.
Débat avec traduction simultanée
Via Zoom
Dans cette conférence, Quentin Deluermoz montrera comment la portée symbolique et politique de la commune de Paris ne s’est pas limitée aux portes de la capitale parisienne. En 1870-1871, des expériences similaires se produisent à Lyon, Marseille, Saint Etienne, Narbonne, en Martinique et y compris dans l’Empire colonial français avec une insurrection en Algérie. Si les événements de mars, avec la levée du drapeau rouge en haut de l’hôtel de ville de Paris font le tour du monde c’est aussi parce la commune est un événement historique et international. Nombreux sont ceux parmi les communards à être étrangers. Certains font partie de l’Association internationale des travailleurs, d’autres viennent d’autres fronts européens pour œuvrer à la libération des peuples et l’instauration de la République universelle. Ils seront d’ailleurs très vite investis de postes à responsabilité. La commune forme ainsi la première expérience d’une internationale ouvrière dans le sillon de la révolution de 1848. Il s’agira aussi de revenir sur le traitement de la Commune par la presse internationale et de sa réception par les populations. L’image de la commune oscille entre celle d’une révolte qualifiée de sanguinaire qu’il faut craindre et dont il faut se distancier, et celle de la preuve vivante qu’un autre monde est possible. La commune forme pour beaucoup de mouvements d’émancipations encore aujourd’hui une expérience inspirante qui dépasse les frontières et époques. Après la conférence il y aura un débat dirigé par le reconnu historien Sergio Grez.
Quentin Deluermoz est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Paris et cofondateur de la revue Sensibilités, Histoire, critique et sciences sociales. Il travaille sur l’histoire sociale et culturelle des ordres et des désordres au XIXe siècle, à travers notamment deux chantiers : les relations police-société dans les grandes capitales occidentales et coloniales d’une part ; le moment communard en 1871 de l’autre (expérience, administration, rapport à la violence). Il est notamment l’auteur de Des policiers dans la ville : la construction d’un ordre public à Paris (1854-1914) (Publications de la Sorbonne, 2012), et de Commune(s), 1870-1871. Une traversée des mondes au XIXe siècle (Seuil, 2020), Le Crépuscule des révolutions (1848-1871) (Seuil, 2012 rééd. 2014). Il est coauteur avec avec Boris Bove et Nicolas Lyon-Caen du Gouvernement des Parisiens. Paris, ses habitants et l’État, une histoire partagée (Éditions Paris Musées, 2017) et avec Pierre SIngaravélou de Pour une histoire des possibles. Analyses contrefactuelles et futurs non advenus (Seuil, 2016, rééd. “Points Histoire”, 2019).
Sergio Grez Toso, a réalisé ses études d’histoire à l’Université Paris 8 puis un doctorat à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de París, Francia, en 1990. Il est un des fondateurs du mouvement historiographique appelé la Nueva Historia Social, crée après le coup d’État au Chili de 1973. Il fut le directeur du Musée Benjamín Vicuña Mackenna et depuis 2004 il est professeur du Département de Sciences Historiques de l’Université du Chil et directeur de sa revue Cahiers d’histoire. Il est spécialiste du mouvement ouvrier, la question social et les grèves du début du XXème siècle, entre autres, travaillés avec l’intention de concilier autant le social como le politique. Il a écrit plusieurs livres à ce sujet. Les plus récents sont: Historiografía, memoria, ciudadanía y política. Reflexiones desde el oficio del historiador (América en Movimiento, 2019), El Partido Democrático de Chile. Auge y ocaso de una organización política popular (1887-1927) (Lom , 2016) e Historia del Comunismo en Chile. La era de Recabarren (1912-1924) (Lom, 2011).